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Gardien des Elfes
8 décembre 2006

Vouloir libère

C'est Nietszche qui dit ça.

Et il a raison.

Le meilleur moyen de se libérer d'une contrainte, d'un carcan, c'est de le vouloir au fond de soi.
Certes c'est difficile lorsqu'on est sous emprise, car la volonté est dominée.
Et difficile à gérer en cas de crise, de sombre folie, lorsqu'on est sous pression.
Mais à force de murs à se prendre sur la tête, de soubresauts dans un filet cisaillant, de métamorphoses, et puis surtout, de dialogue, d'empathie, de patience, de courage et de volonté, on se libère.

Ainsi aujourd'hui, je me sens de nouveau un Elfe en train de passer dans le monde qui me convient, le mien propre, loin de la lourdeur des humains et de leur société parfois.

Je sors d'une série de pressions tiraillantes.
J'ouvre les yeux en passant à travers le mirroir.
Je ne me regarde plus, prisonnier de cette image, impuissant à agir.
AUjourd'hui, je suis en phase avec mes gros oeuvres à entreprendre.
Je ne suis plus dans "il le faut" ou "je le dois" ou même "je pourrais".
Je suis dans le "je sais", et "je veux".

Et la lumière se fait en moi, le coeur se fait plus léger.

Vouloir libère donc.

Aujourd'hui, je pars d'une remise à plat personnelle à la fin d'une emprise.
Un phénomène naturel.
Sans pour cela être une fin en soi, je me sens entrer dans un nouveau cycle.
Le filet tombe, mes ailes invisibles et éthérées vont enfin pouvoir se déployer, se régénérer.

C'est aussi le cas pour ma vie de père, puisque j'entreprends une démarche de pardon auprès de la mère de mes deux lutins. 4 ans de guerre épuisante au possible pendant lesquels, même si nous avons eu l'intelligence d'épargner nos garçons, le silence et la non réconcialiation de 2 parents est un stress permanant.
La guerre est finie. le bras armé de bouclier ou de massue primitive va enfin se reposer.

Et me voici enfin en train de me libérer d'une autre contrainte non négligeable : Paris.

J'enclenche activement mon processus de départ.
La capitale des humains m'épuise au plus haut point.
Je ne supporte plus la cité surpeuplée, le monde féodal et guerroyant des entreprises, la course aux deniers et autres folies...
Je ne supporte plus de vivre cloitré dans un trou de hobbit.
Le devoir, les contraintes, la peur et la paresse m'ont trop alourdi.
Je me sens lourd oui comme sous une cotte de mailles et plaques, les pieds dans des solerets, la vision restreinte par la visière de mon heaume au panache embourbé...
Maintenant je veux m'en aller. Je sais, et je peux l'entreprendre.
Car je le fais pour moi avant tout.
Sans pression sentimentale.
Sans peur de perdre ou de regretter.
Sans espoir infertile ou prétendu.
Quand à l'argent qui allait avec ce boulot de mercenaire, j'en trouverai ailleurs

L'appel de la volonté est clair désormais.

Vivre, pour et par moi même, conformément à ma nature quelque peu elfique.

L'appel des montagnes, de l'air pur, des horizons morcelés et des forêts.
Une vie simple, des amis, de la magie, de l'espièglerie, et du leger.

Isildînann

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